Corvette Sting Ray

C'est au début des années 50 que le projet d'une voiture américaine sportive, destinée à enterrer les petits roadster anglais, pris forme. C'est ainsi que naît la Corvette 1953, avec sa carrosserie en fibre de verre (une première mondiale), et son esthétique, sa technologie, et son comportement, sont tout simplement fantastiques, comparés aux standards de l'époque.

Chevrolet lui offre en 1955 ce dont tout le monde rêvait : son premier moteur V8. Moteur qui deviendra la signature de toutes les futures versions.

Les V8 américains souffrent tous du même mal : le carter d'huile affiche une contenance ridicule au regard de la cylindrée. Un 427ci (7 litres) par exemple ne dispose que d'environ 3,5 litres d'huile. Les conséquences sont que les hauts régimes prolongés sont proscrits, les huiles trop fluides contre-indiquées et les vidanges régulières indispensables.

Attendue depuis 1960, la nouvelle Corvette fait son apparition en 1963 avec une ligne résolument moderne inspirée de la voiture de course de Bill Mitchell (apparue en 1959). De cette auto, la nouvelle Corvette reprend le nom Sting Ray et les lignes générales qui tranchent littéralement avec le style rondouillard de la première génération.

Le coupé bénéficie d'une structure métallique encadrant l'ouverture des portes, dont l'échancrure caractéristique, mordant sur le toit, permet de pénétrer plus facilement dans "l'antre" de cette Sting Ray.

La partie avant de la Sting Ray ne peut laisser indifférent : on adore ou on déteste. Beaucoup plus moderne que la version précédente elle marque une réelle évolution dans le monde du design.

La partie arrière de la Corvette Sting Ray a marqué les esprits lors de son aparition par la fameuse lunette arrière en deux parties, communément appelée "split windows", qui fait la part belle à l'esthétique au détriment de la visibilité. C'est ce qui lui vaudra d'être abandonnée dès le millésime 1964 pour laisser la place à une vitre classique d'un seul bloc les années suivantes.

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