LES APPAREILS PHOTO D'APRèS-GUERRE

Il y a donc deux viseurs qui permettent de cadrer le sujet soit avec l'appareil calé contre la poitrine, soit de côté. La petite manette centrale permet de choisir le mode d'obturation (pose manuelle ou pose automatique). Le déclencheur (ou plus exactement le levier de l'obturateur) ce trouve en bas. Il y a une petite sécurité qui permet de le verrouiller. Suivant le mode d'exposition choisi, en actionnant le levier de l'obturateur il reste en position et il faut le rabaisser soi-même ou alors il y a un automatisme à ressort qui le remet dans sa position aussitôt après que la photo prise (mais je n'en connais pas la vitesse exacte).

La manivelle en forme d'hélice sert d'une part à tourner le rouleau de film pour passer au cliché suivant et, d'autre part, à débloquer la chambre afin de l'extraire pour charger une nouvelle pellicule.



La photo ci-dessus montre plus particulièrement la face arrière de l'appareil. On remarque que la fermeture de la trappe ressemble à celle des anciennes lampes de poche en métal. Ce n'est pas étonnant car Georges Paris à commencé sa carrière comme fabricant de lampes de poches. Il s'est ensuite orienté en 1939 dans la fabrication d'appareils photographiques et c'est juste après la guerre que les GAP seront commercialisés de 1948 à 1950. Il s'agit d'appareils qui utilisent le format 6x9. Ils sont en métal recouvert de faux cuir.



La photo précédente montre l'intérieur de l'appareil et le logement de la pellicule. Pour installer le rouleau de film il faut débloquer la chambre et l'extraire. La petite vitre teintée de rouge permet de contrôler l'avancement de la pellicule par les poses numérotées sur le papier.