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Barrage Vauban à Strasbourg |
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Barrage Vauban à Strasbourg
Le Barrage Vauban est l'un des vestiges des fortifications de la ville de Strasbourg.
Mais Strasbourg c'est aussi le Parlement Européen.
Voici un Article très intéressant sur le Parlement Européen de Strasbourg :
« Strasbourg tremble pour son Parlement
D'année en année, les députés européens sont un peu moins présents dans la capitale alsacienne. Fustigée pour son provincialisme, Strasbourg est handicapée par un aéroport et des hôtels sous-dimensionnés, des taxis insuffisants et des conditions de travail qui seraient moins confortables qu'à Bruxelles. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, propose de créer un territoire à statut particulier de part et d'autre du Rhin. Cette agglomération franco-allemande s'appuiera sur l'Eurodistrict, structure consultative en place depuis 2004.
Le grand immeuble du Parlement européen a tremblé sur ses fondations. Le 21 mai, au troisième jour de leur session plénière mensuelle, les députés européens, réunis à Strasbourg, étaient appelés à voter le calendrier des sessions pour l'année 2009. Deux amendements, proposés par les libéraux allemands et visant à supprimer les séances du lundi et du jeudi après-midi dans la capitale alsacienne, étaient à l'ordre du jour. Ils ont finalement été rejetés.
Le même soir, le maire (PS) de Strasbourg, Roland Ries, avait invité les eurodéputés à déguster les nouvelles asperges, comme à chaque printemps. Les asperges étaient bonnes mais les discours, généralement convenus, étaient cette fois sur la défensive. " Un consensus existe parmi tous les politiques européens pour soutenir Strasbourg, capitale européenne ", a assuré Roland Ries, devant ses hôtes attablés dans une cour de ferme à colombages.
Drôle de conclusion pour une journée où le Parlement européen a tenté une fois de plus de concentrer ses activités à Bruxelles, l'autre capitale des institutions de l'Union. " La présence de l'assemblée parlementaire est fragilisée de facto, depuis plusieurs années, par la réduction du contenu des semaines de session. Si la dérive continue, nous arriverons dans quelques années à des sessions d'une journée ", reconnaît le maire de Strasbourg.
DES PROGRAMMES ALLEGES
La présence des eurodéputés a été ramenée de cinq jours par mois, il y a quelques années, à trois jours et demi. Avec des programmes allégés : moins d'auditions de commissaires et moins de réunions. En parallèle, les sessions bruxelloises, justifiées par la proximité des techniciens et administratifs de la Commission européenne, ont gagné de l'ampleur. Les eurodéputés passent, en moyenne, deux tiers de leur temps à Bruxelles.
Strasbourg en est presque réduite à un statut symbolique. Pour enfoncer le clou, les plus sceptiques de la caravane européenne narguent son provincialisme : un aéroport et des hôtels sous-dimensionnés, des taxis insuffisants et des conditions de travail moins confortables qu'à Bruxelles. " Je ne crois pas en l'efficacité des mesures ponctuelles imaginées ces dernières années, comme l'accessibilité améliorée avec le TGV ", admet Roland Ries.
UNE CYBER-PETITION
Robert Grossmann, l'un des chefs de file de l'opposition (UMP) au conseil municipal, est du même avis : " Strasbourg n'a peut-être pas la taille critique, c'est vrai. Le harcèlement continue. " Cerise sur le gâteau, la cyber-pétition " Oneseat " de l'ancienne députée suédoise Cecilia Malmström qui circule depuis 2006, a recueilli 1,2 million de signatures de citoyens européens opposés à l'éclatement des sièges de l'institution européenne.
Le tran sfert de propriété de l'hémicycle n'a pas mis fin à la bronca. En septembre 2006, le Parlement européen a racheté 63.000 mètres carrés de bureaux à la Sers, société d'équipement pilotée par les collectivités territoriales, pour 143 millions d'euros. La découverte d'amiante, le mois dernier, dans ces immeubles construits entre 1979 et 1990, promet des débats houleux quant au bien-fondé rétrospectif de cette décision.
Certains députés, rejoints dans leur argumentaire par des commissaires européens, jugent déjà exorbitants les frais de déplacement entre Strasbourg et Bruxelles : 200 millions d'euros, voire plus, au fil des élargissements de l'Union et en fonction du périmètre des charges retenues. Le libéral allemand Alexander Alvaro a pris la tête de la Campagne pour la réforme, initiative visant à donner aux parlementaires le choix de leur lieu de travail.
" Une fois par mois, on met cette ville à plat. Il n'y a plus d'hôtels, plus de taxis. La vie est belle ici, et je doute que la survie de Strasbourg dépende du Parlement européen. Alors, même si c'est écrit dans les traités, posons-nous ouvertement la question d'un siège unique ! ", demande Alexander Alvaro, qui rappelle que après la réunification allemande, le Bundestag " a décidé lui-même de déménager " de Bonn à Berlin, la nouvelle capitale.
Choisie en 1949 pour abriter le siège du Conseil de l'Europe, Strasbourg a vu son statut de capitale parlementaire se renforcer au fil des décennies. Le conseil européen d'Edimbourg, en décembre 1992, a fixé définitivement et à l'unanimité le siège des différentes institutions communautaires. En 1999, le Parlement a emménagé dans son propre hémicycle, cessant de louer chaque mois les bâtiments voisins du Conseil de l'Europe. À Paris, on s'accroche à la règle de l'unanimité qui prévaudrait à un déménagement loin de Strasbourg. Règle mise à mal par le traité de Lisbonne, qui ouvre ce genre de débats à des règles moins contraignantes de codécision entre les États. " Jamais la France ne donnera son accord, prévient Nathalie Griesbeck, député européenne (Alliance des démocrates et des libéraux). En défendant Strasbourg, nous défendons la part française de l'Union européenne. "
Le Premier ministre, François Fillon, a suggéré vendredi dernier, lors d'un déplacement à Copenhague, que les surcoûts des déplacements pourraient être évités si le Parlement européen siégeait à Strasbourg " de manière définitive ". Quoi qu'il en soit, la population alsacienne peine à se mobiliser pour défendre " son " Parlement. Pas par défi antieuropéen puisque en 2005, les électeurs bas-rhinois ont voté " oui " à 56 % au référendum sur le projet de Constitution.
DES MESURES FISCALES INCITATIVES
L'une des premières propositions de Roland Ries, dès son élection le 16 mars, a été de transformer l'agglomération strasbourgeoise en un Washingt on DC " version européenne ", et d'inviter les voisins allemands de la région de l'Ortenau à se mobiliser aussi. " Je veux créer un territoire européen à statut particulier, lieu naturel d'implantation de toutes les institutions européennes ", promet-il.
L'idée n'est pas nouvelle, puisqu'elle fut évoquée en 1988 par l'ancien maire centriste de Strasbourg Marcel Rudloff. " Pour donner du corps à l'agglomération transfrontalière, commençons par passer du cadre de la coopération classique à la codécision, propose Roland Ries. Le tram-train transfrontalier, d'Offenbourg jusqu'au piémont vosgien, sera le lien structurant qui nous a toujours fait défaut. " Cette agglomération franco-allemande s'appuiera sur l'Eurodistrict, structure consultative en place depuis 2004, dont l'action se limite à des projets de communication ou, au mieux, de formation.
Des mesures fiscales incitatives permettraient de favoriser l'implantation de sièges d'entreprises européennes. " Je veux profiter de la présidence française de l'Union européenne, au second semestre, pour élaborer le contenu juridique de l'Eurodistrict ", annonce Roland Ries. Le maire de Strasbourg, qui ne doute pas du soutien de ses administrés pour la construction européenne, compte proposer la tenue d'un référendum local.
L'avenir de l'aéroport, critiqué pour son offre réduite à une demi-douzaine de lignes internationales, sera au centre des débats entre les collectivités alsaciennes et allemandes. La mise en service du TGV-Est, en juin 2007, lui a fait perdre un tiers de son trafic. Air France prévoit déjà de fermer ses lignes vers Paris, quand sera opérationnelle la deuxième phase de la ligne ferroviaire à grande vitesse, qui réduira encore le temps de parcours des trains.
Déjà, les eurodéputés se sont tournés vers les plates-formes voisines de Francfort et de Bâle. Pour leurs assistants, adeptes du système D, une compagnie low-cost atterrit côté allemand à Baden-Baden. L'avenir de l'aéroport de Strasbourg, avec un trafic de 1,7 million de passagers, en dessous de son seuil de rentabilité, est fragilisé. " Il ne fermera jamais ", promet Jean-Louis Hoerlé, président de la chambre de commerce et d'industrie de Strasbourg.
L'an dernier, la compagnie Austrian a pourtant fermé sa ligne Strasbourg-Vienne. Quant à Lufthansa, elle n'exploite plus sa liaison avec Munich au départ de Strasbourg. Et, pour se rendre de Strasbourg à Francfort, il n'y a que le bus... »
Auteur : OLIVIER MIRGUET, À STRASBOURG
Publié le 30/05/08 dans latribune.fr
Lien électronique : http://www.latribune.fr/info/20080530U7F4SBA
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Barrage Vauban à Strasbourg
Le Barrage Vauban est l'un des vestiges des fortifications de la ville de Strasbourg.
Mais Strasbourg c'est aussi le Parlement Européen.
Voici un Article très intéressant sur le Parlement Européen de Strasbourg :
« Strasbourg tremble pour son Parlement
D'année en année, les députés européens sont un peu moins présents dans la capitale alsacienne. Fustigée pour son provincialisme, Strasbourg est handicapée par un aéroport et des hôtels sous-dimensionnés, des taxis insuffisants et des conditions de travail qui seraient moins confortables qu'à Bruxelles. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, propose de créer un territoire à statut particulier de part et d'autre du Rhin. Cette agglomération franco-allemande s'appuiera sur l'Eurodistrict, structure consultative en place depuis 2004.
Le grand immeuble du Parlement européen a tremblé sur ses fondations. Le 21 mai, au troisième jour de leur session plénière mensuelle, les députés européens, réunis à Strasbourg, étaient appelés à voter le calendrier des sessions pour l'année 2009. Deux amendements, proposés par les libéraux allemands et visant à supprimer les séances du lundi et du jeudi après-midi dans la capitale alsacienne, étaient à l'ordre du jour. Ils ont finalement été rejetés.
Le même soir, le maire (PS) de Strasbourg, Roland Ries, avait invité les eurodéputés à déguster les nouvelles asperges, comme à chaque printemps. Les asperges étaient bonnes mais les discours, généralement convenus, étaient cette fois sur la défensive. " Un consensus existe parmi tous les politiques européens pour soutenir Strasbourg, capitale européenne ", a assuré Roland Ries, devant ses hôtes attablés dans une cour de ferme à colombages.
Drôle de conclusion pour une journée où le Parlement européen a tenté une fois de plus de concentrer ses activités à Bruxelles, l'autre capitale des institutions de l'Union. " La présence de l'assemblée parlementaire est fragilisée de facto, depuis plusieurs années, par la réduction du contenu des semaines de session. Si la dérive continue, nous arriverons dans quelques années à des sessions d'une journée ", reconnaît le maire de Strasbourg.
DES PROGRAMMES ALLEGES
La présence des eurodéputés a été ramenée de cinq jours par mois, il y a quelques années, à trois jours et demi. Avec des programmes allégés : moins d'auditions de commissaires et moins de réunions. En parallèle, les sessions bruxelloises, justifiées par la proximité des techniciens et administratifs de la Commission européenne, ont gagné de l'ampleur. Les eurodéputés passent, en moyenne, deux tiers de leur temps à Bruxelles.
Strasbourg en est presque réduite à un statut symbolique. Pour enfoncer le clou, les plus sceptiques de la caravane européenne narguent son provincialisme : un aéroport et des hôtels sous-dimensionnés, des taxis insuffisants et des conditions de travail moins confortables qu'à Bruxelles. " Je ne crois pas en l'efficacité des mesures ponctuelles imaginées ces dernières années, comme l'accessibilité améliorée avec le TGV ", admet Roland Ries.
UNE CYBER-PETITION
Robert Grossmann, l'un des chefs de file de l'opposition (UMP) au conseil municipal, est du même avis : " Strasbourg n'a peut-être pas la taille critique, c'est vrai. Le harcèlement continue. " Cerise sur le gâteau, la cyber-pétition " Oneseat " de l'ancienne députée suédoise Cecilia Malmström qui circule depuis 2006, a recueilli 1,2 million de signatures de citoyens européens opposés à l'éclatement des sièges de l'institution européenne.
Le tran sfert de propriété de l'hémicycle n'a pas mis fin à la bronca. En septembre 2006, le Parlement européen a racheté 63.000 mètres carrés de bureaux à la Sers, société d'équipement pilotée par les collectivités territoriales, pour 143 millions d'euros. La découverte d'amiante, le mois dernier, dans ces immeubles construits entre 1979 et 1990, promet des débats houleux quant au bien-fondé rétrospectif de cette décision.
Certains députés, rejoints dans leur argumentaire par des commissaires européens, jugent déjà exorbitants les frais de déplacement entre Strasbourg et Bruxelles : 200 millions d'euros, voire plus, au fil des élargissements de l'Union et en fonction du périmètre des charges retenues. Le libéral allemand Alexander Alvaro a pris la tête de la Campagne pour la réforme, initiative visant à donner aux parlementaires le choix de leur lieu de travail.
" Une fois par mois, on met cette ville à plat. Il n'y a plus d'hôtels, plus de taxis. La vie est belle ici, et je doute que la survie de Strasbourg dépende du Parlement européen. Alors, même si c'est écrit dans les traités, posons-nous ouvertement la question d'un siège unique ! ", demande Alexander Alvaro, qui rappelle que après la réunification allemande, le Bundestag " a décidé lui-même de déménager " de Bonn à Berlin, la nouvelle capitale.
Choisie en 1949 pour abriter le siège du Conseil de l'Europe, Strasbourg a vu son statut de capitale parlementaire se renforcer au fil des décennies. Le conseil européen d'Edimbourg, en décembre 1992, a fixé définitivement et à l'unanimité le siège des différentes institutions communautaires. En 1999, le Parlement a emménagé dans son propre hémicycle, cessant de louer chaque mois les bâtiments voisins du Conseil de l'Europe. À Paris, on s'accroche à la règle de l'unanimité qui prévaudrait à un déménagement loin de Strasbourg. Règle mise à mal par le traité de Lisbonne, qui ouvre ce genre de débats à des règles moins contraignantes de codécision entre les États. " Jamais la France ne donnera son accord, prévient Nathalie Griesbeck, député européenne (Alliance des démocrates et des libéraux). En défendant Strasbourg, nous défendons la part française de l'Union européenne. "
Le Premier ministre, François Fillon, a suggéré vendredi dernier, lors d'un déplacement à Copenhague, que les surcoûts des déplacements pourraient être évités si le Parlement européen siégeait à Strasbourg " de manière définitive ". Quoi qu'il en soit, la population alsacienne peine à se mobiliser pour défendre " son " Parlement. Pas par défi antieuropéen puisque en 2005, les électeurs bas-rhinois ont voté " oui " à 56 % au référendum sur le projet de Constitution.
DES MESURES FISCALES INCITATIVES
L'une des premières propositions de Roland Ries, dès son élection le 16 mars, a été de transformer l'agglomération strasbourgeoise en un Washingt on DC " version européenne ", et d'inviter les voisins allemands de la région de l'Ortenau à se mobiliser aussi. " Je veux créer un territoire européen à statut particulier, lieu naturel d'implantation de toutes les institutions européennes ", promet-il.
L'idée n'est pas nouvelle, puisqu'elle fut évoquée en 1988 par l'ancien maire centriste de Strasbourg Marcel Rudloff. " Pour donner du corps à l'agglomération transfrontalière, commençons par passer du cadre de la coopération classique à la codécision, propose Roland Ries. Le tram-train transfrontalier, d'Offenbourg jusqu'au piémont vosgien, sera le lien structurant qui nous a toujours fait défaut. " Cette agglomération franco-allemande s'appuiera sur l'Eurodistrict, structure consultative en place depuis 2004, dont l'action se limite à des projets de communication ou, au mieux, de formation.
Des mesures fiscales incitatives permettraient de favoriser l'implantation de sièges d'entreprises européennes. " Je veux profiter de la présidence française de l'Union européenne, au second semestre, pour élaborer le contenu juridique de l'Eurodistrict ", annonce Roland Ries. Le maire de Strasbourg, qui ne doute pas du soutien de ses administrés pour la construction européenne, compte proposer la tenue d'un référendum local.
L'avenir de l'aéroport, critiqué pour son offre réduite à une demi-douzaine de lignes internationales, sera au centre des débats entre les collectivités alsaciennes et allemandes. La mise en service du TGV-Est, en juin 2007, lui a fait perdre un tiers de son trafic. Air France prévoit déjà de fermer ses lignes vers Paris, quand sera opérationnelle la deuxième phase de la ligne ferroviaire à grande vitesse, qui réduira encore le temps de parcours des trains.
Déjà, les eurodéputés se sont tournés vers les plates-formes voisines de Francfort et de Bâle. Pour leurs assistants, adeptes du système D, une compagnie low-cost atterrit côté allemand à Baden-Baden. L'avenir de l'aéroport de Strasbourg, avec un trafic de 1,7 million de passagers, en dessous de son seuil de rentabilité, est fragilisé. " Il ne fermera jamais ", promet Jean-Louis Hoerlé, président de la chambre de commerce et d'industrie de Strasbourg.
L'an dernier, la compagnie Austrian a pourtant fermé sa ligne Strasbourg-Vienne. Quant à Lufthansa, elle n'exploite plus sa liaison avec Munich au départ de Strasbourg. Et, pour se rendre de Strasbourg à Francfort, il n'y a que le bus... »
Auteur : OLIVIER MIRGUET, À STRASBOURG
Publié le 30/05/08 dans latribune.fr
Lien électronique : http://www.latribune.fr/info/20080530U7F4SBA
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Citation : |
L'art de la photographie offre un beau symbole. On «prend» le paysage, ou le phénomène, ou le visage. Et l'on développe. Mais ce qui a eu besoin de lumière, d'exposition, ne pourra se «rendre» que dans l'obscurité.
| [ Papiers collés 1 (1973) Georges Perros]
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