L'escalier du Pont du Gard
Autrefois on pouvait monter par ici et circuler dans les étages du Pont du Gard mais il y a eut trop de suicides et d'accidents et c'est maintenant formellement interdit de monter sur le pont.
Cet escalier à vis ne date pas de la construction du Pont du Gard. Au XIXème siècle furent entreprises de nombreuses restaurations et c'est à l'architecte Charles-Auguste Questel que l'ont doit cet escalier de la rive gauche. Il permettait de circuler sur les arches du 3° pont et d'accéder au canal.
C'est Prosper Mérimée, qui fut nommé 1er inspecteur des Monuments historiques en 1835, à qui l'on doit les plus importantes restaurations. Il constate le triste état du Pont du Gard : « Les grands arcs sont dans un état épouvantable, un certain nombre de claveaux sont détachés, et tous sont rongés de manière à donner de vives inquiétudes. Le rapporteur pense que c’est une affaire dont il faut s’occuper sans perdre de temps, car l’administration serait impardonnable s’il arrivait un accident. ». Il faut cependant attendre 1840 pour que Prosper Mérimée fasse inscrire, par la Commission des monuments historiques, le Pont du Gard sur la liste des monuments majeurs. Les restaurations débutent en 1842.
De l'extrémité ouest du Pont du Gard on distingue dans toute sa longueur la fameuse courbe que fait le monument. L'escalier qui donne accès à l'aqueduc a été ajouté en 1855 et l'on peut, quand on a gravi la dernière marche, suivre sa trace dans la direction du nord-ouest, jalonnée par des quantités d'arches encore debout.
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