Les crénaux
Créneau (du latin crena, entaille) - Ouverture pratiquée dans le parapet défensif.
XIe siècle : les constructions en bois trop vulnérables au feu et aux armes de jets de plus en plus puissantes sont délaissées au profit de donjons en pierre, notamment sous l'impulsion des normands et de Foulques Nerra, comte d'Anjou dès la fin du X° siècle.
A partir de 1050, on assiste à une "standardisation" des donjons en pierre (souvent appelé donjon normand ou angevin), et au XII°, c'est une quasi généralisation au sein du royaume. Initialement carrée, la forme ronde s'imposera progressivement car elle réduit les angles morts.
Les remparts comportent un chemin de ronde au sommet des murs pour surveiller et défendre le château. Les créneaux sont des entailles dans la muraille et les merlons correspondent à la partie pleine entre deux créneaux pour aider le défenseur à se protéger. Les archères (appellées aussi meurtrières) sont des ouvertures longues et étroites dans un mur pour tirer à l'arc ou à l'arbalète et plus tard au fusil. Des constructions en surplomb des remparts sont faites pour jeter verticalement du haut des murailles des projectiles ou de l'eau bouillante : il s'agit des hourds (en bois) ou des mâchicoulis (en pierre). Les échauguettes sont des guérites placées en surplomb du mur, généralement dans l'angle. On peut en démonter l'ouverture intérieure et de sorte y installer un canon.
On peut noter la couleur rose caractéristique des pierres de Villefranche de Conflent.
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