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Une oeuvre d'Auguste Bosc |
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Une oeuvre d'Auguste Bosc
Auguste Bosc, né en 1828 et mort en 1878, est un sculpteur né à Nîmes, élève de Pradier. Il a sculpté la statue d'antonin, le chemin de croix de l'église St-Paul et divers autres oeuvres locales.
Jean Reboul, poète boulanger, est né à Nîmes le 23 janvier 1796, fils d'un serrurier, dans cette maison qui fut aussi plus tard sa boulangerie et où il y vivra jusqu'à sa mort le 29 mai 1864.
Jean Reboul qui, tout en pétrissant son pain a publié « L'ange et l'enfant » en 1828. Certains chroniqueurs de l'époque affirmaient que nul chant n'avait trouvé autant d'admirateurs, la peinture, la musique et la sculpture s'en étant inspirés. Parmi ses autres productions, son poème « le dernier jour » fut de ceux qui assurèrent sa réputation. Il avait su se faire, à son époque, une place des plus honorable dans la ronde des poètes.
Oublié de nos jours il fut reconnu par ses pairs, pour preuve... Le mardi 24 juillet 1838, Chateaubriand passa quelques heures dans notre ville et rendit visite à Jean Reboul, le poète boulanger, cette entrevue nous value cette anecdote savoureuse : « Je l'ai trouvé, dit-il, dans sa boulangerie, je me suis adressé à lui sans savoir à qui je parlais, ne le distinguant pas de ses compagnons de Cérès : il a pris mon nom et m'a dit qu'il allait voir si la personne que je demandais était chez elle. Il est revenu bientôt après et il s'est fait connaître. Il m'a mené dans son magasin ; nous avons circulé dans un labyrinthe de sacs de farines et nous sommes grimpés sur une espèce d'échelle dans un petit réduit comme dans la chambre d'un moulin à vent. Là nous nous sommes assis et nous avons causé. J'étais heureux comme dans mon grenier à Londres et plus heureux que dans mon fauteuil de ministre à Paris. »
d'autres personnages considérables de l'époque parmi lesquels, Lamartine, visitèrent aussi le poète nîmois. En 1852, le gouvernement impérial voulut décorer Jean Reboul « comme on aurait décoré les Arènes », Jean Reboul répondit qu'il ne croyait pas être passé à l'état de monument, et pour la seconde fois, il écarta de la main le ruban.
Peu après sa mort, le décret impérial du 17 juin 1865, homologuant la délibération du Conseil Municipal du 11 juin 1864 donnera le nom de rue Jean Reboul à l'ancienne rue Carreterie.
En 1866, l'évêque de Nîmes Mgr Plantier fit placer sur la façade de sa maison, rue Jean Reboul un médaillon commémoratif représentant le poète de profil et avec ce texte :
JOANNI REBOVL
HENRICVS. PLANTIER. EPISC
ANNO MDCCCLXVI
Précédemment, le père d'alzon, alors vicaire général, avait déjà érigé une modeste plaque au dessus de la porte latérale, donnant sur la rue des Trois Maures, avec ce texte :
HIC
JOANN. REBOUL
VIXIT-ET-OBIIT
(1796-1864) Et. d'alzon, P.
Nîmes honorera sa gloire en faisant de la mort de Jean Reboul un deuil public et en transformant ses funérailles en une sorte d'enthousiasme et de triomphe.
Ces honneurs, si solennels ne furent qu'un simple prélude, des manifestations solennelles seront organisées à l'occasion de l'inauguration de sa statue au jardin de la Fontaine.
L'oeuvre était due au ciseau de Bosc, et avait été transportée à la place qui lui était réservée dès le mois de novembre 1875. Le maire de Nîmes Adolphe Blanchard et, avec lui son Conseil municipal voulurent célébrer par une fête l'érection de cette statue. Il fut convenu que ces fêtes auraient lieu le 17 mai 1876.
InformationCette photo est présentée dans la galerie photos du site http://www.canon.photo.free.fr dans l'album Les Jardins de la Fontaine : Les Jardins de la Fontaine à Nîmes sont Considérés comme les premiers jardins publics d'Europe. Promenade au milieu des statues Suivez le lien pour découvrir les autres photos de la galerie Les Jardins de la Fontaine
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