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L'intérieur de la cathédrale d'Autun

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L'intérieur de la cathédrale d'Autun




L'intérieur de la cathédrale d'Autun
Saint Lazare, sainte Marie Madeleine, saint Maxime et sainte Marthe avancent à l'intérieur des terres. C'est probablement à Arles qu'ils se séparent, ville qui sera évangélisée par saint Trophime. Etait-il donc de ce voyage, ce 1° évêque d'Arles ? Nul ne peut l'affirmer. Saint Maximin poursuit sa route vers Aix, où nous le rejoindrons dans un instant. Saint Lazare et sainte Marie Madeleine descendent eux vers le sud et atteignent Marseille.

Ils commencent ensemble l'évangélisation de la ville portuaire, mais sainte Madeleine n'y restera pas longtemps, remontant bientôt sur Aix où elle retrouve saint Maximin. Saint Lazare, lui, va demeurer près de cinquante ans dans la ville phocéenne.

Les vieux livres liturgiques d'Autun et de Nantes, échappés aux ravages des Sarrasins, affirment que saint Lazare fut décapité sous le règne de Domitien, en l'an 94, dans une extrême vieillesse. C'était un 17 décembre, dans la prison même de l'abbaye ou du moins sur la place de Lenche, tout près de l'abbaye. Son corps fut inhumé à Marseille, dans l'antique église de Saint-Victor. Au 8° (ou au 10°) siècle, pour échapper aux invasions barbares, ses reliques, gardées dans une châsse, furent transférées à Autun. Marseille garda néanmoins la tête de son saint apôtre. Détail pour le moins irrévérencieux : avant la translation des restes, une autre tête fut adroitement adaptée par un prêtre marseillais au corps de Lazare. On ne découvrit la supercherie que bien des années plus tard. Marseille a toujours gardé sa précieuse relique, et encore aujourd'hui, dans une chapelle de la cathédrale, on peut voir le chef du grand saint, religieusement conservé.

A Autun, les reliques furent placées dans une première cathédrale du 5° siècle, la cathédrale Saint-Nazaire, qui sera détruite au 18°. On les vénère aujourd'hui en la cathédrale Saint-Lazare, construite à partir de 1120 et qui devint cathédrale à la fin du 12° siècle en remplacement de la cathédrale Saint-Nazaire. Les reliques y ont été transférées en 1209. Le tombeau de Saint Lazare fut malheureusement détruit en 1766. Puis pendant la Révolution Française, vers la fin de 1793, le corps de saint Lazare fut profané comme la plupart des autres corps saints. Les reliques, tirées de leur châsse, furent lancées pêle-mêle sur le pavé de l'église, et servirent même d'objets d'amusement à une troupe d'enfants qui les traînaient çà et là. Pris d'un semblant de remords, les spoliateurs transportèrent les restes dans le vestibule reliant la sacristie à l'ancienne chambre du Trésor, où ils restèrent sur le pavé pendant plusieurs jours. Quelques habitants en profitèrent d'ailleurs pour enlever successivement divers ossements du saint martyr. Le calme revenu en France, ces mêmes personnes s'empressèrent - dit-on - de remettre les précieuses reliques à Mgr de Fontagne, l'évêque d'Autun. Le prélat, après avoir constaté leur identité, ordonna le 18 août 1903 que les restes du saint soient enfermés dans une châsse. Et le 3 septembre suivant, la châsse fut transportée dans le choeur de la cathédrale et exposée à la vénération des fidèles.


Information


Cette photo est présentée dans la galerie photos du site http://www.canon.photo.free.fr dans l'album Autun - Les vestiges : Autun, cité antique : des remparts gallo-romains, des portes romaines, le théâtre antique, la pierre de Couhard, le temple de Janus, la cathédrale, la croix de la libération, etc...
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