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La cathédrale romane d'Autun |
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La cathédrale romane d'Autun
la cathédrale Saint-Lazare, elle a été édifiée au XII°s, sous l'impulsion de l'évêque Étienne de Bagé, pour accueillir les reliques du Saint dans un superbe monument de marbre, malheureusement détruit en 1766. Lors du transfert de ces reliques, la liesse populaire fut telle qu'il fallut faire appel à l'armée ! Extérieurement, la cathédrale a perdu son aspect roman : son clocher,foudroyé en 1469, est reconstruit par le cardinal Rolin et surmonté d'une flèche gothique entièrement creuse, sans charpente, qui s'élève à 80m au dessus du sol. Quant aux deux tours du grand portail, elles ont été édifiées au XIX°s, lors de travaux de restauration sous le contrôle de Viollet-le Duc.
l'architecture intérieure est caractéristique du style dit «roman bourguignon ». c'est un grand vaisseau, haut de 23 m, avec une grande nef à trois étages sous une voûte en berceau brisé et un grand transept avec une coupole, d'inspiration clunisienne un peu austère malgré un décor sculpté riche et varié. Il n'y a pas de choeur à déambulatoire et chapelles rayonnantes à Autun, mais un simple chevet à trois absides.
Mais la cathédrale est surtout connue par les dizaines de chapiteaux de la nef et du choeur. Ils s'ornent de palmettes et de feuillages ou racontent avec beaucoup de fantaisie des scènes de l'ancien et du Nouveau Testaments, comme l'ascension et la Chute de Simon le Magicien, Moise et le Veau d'or, Samson terrassant le Dragon ou renversant le Temple, l'arche de Noé, la lutte d'un Guerrier et d'un Hippogriffe, l'annonciation à Sainte-Anne, la fuite en Egypte, l'apparition du Christ à Madeleine... Ils datent de 1130-1135 et sont pour la plupart de la main de Gislebertus... Si 50 chapiteaux originels ont été conservés dans la nef, une vingtaine a été remplacée par des copies et déposée dans la Salle capitulaire, bâtie au XVI° s du coté sud de la cathédrale, en l'étage. On y monte donc pour les admirer de près, sous un meilleur éclairage.
Le chapiteau le plus célèbre de la salle est certainement celui de la Fuite en Egypte, qui provient du choeur, avec Marie et Jésus sur l'âne et Joseph qui les escortent, tout comme l'Arrivée des Mages chez Hérode (mutilé), l'adoration des Mages,le Sommeil des Mages, un Nain combattant, deux Vices et deux Vertus aux visages étonnants, le combat d'un Basilic et d'un Sagittaire, un Oiseau tricéphale.d'autres merveilles proviennent de la nef. Ce sont la Mort de Cain, la Pendaison de Judas, Dieu et Adam. Balaam sur l'anesse (mutilé), vient portail du narthex, comme un Ethiopien et un corbeau...
le tympan du portail du narthex et son Jugement Dernier, sculpté aux environs de 1130 par le même Gislebertus.On le sait parce que sous le Christ ressuscité, sculpté dans une mandorle ovale, on lit l'inscription : « GISLEBERTUS HOC FECIT » (c'est Gislebertus qui a fait ça). Comme dans tout Jugement Dernier, Marie et un ange annonciateur sont à la droite du Christ ; deux prophètes, Enoch et Elie, sont à sa gauche.Juste dessous,nous avons le Paradis. Un groupe d'Apôtres et Saint-Pierre conduisent un élu au ciel pendant qu'à gauche, Saint-Michel pèse les âmes qu'attendent d'horribles démons pour les amener en l'enfer. Encore dessous, sur le linteau, les élus s'avancent en levant les yeux vers le Christ. Les damnés crient leur désespoir et portent l'emblème de leur faute : l'ivrogne son tonneau ou l'avare sa bourse...
Une anecdote, heureuse, pour finir : au XVIII° s, temps de pruderie, on a jugé le tympan trop « vulgaire » et il a été recouvert de plâtre en 1766. La tête du Christ dépassait, on l'a décapité (premier d'une longue série, et pas en pierre, hélas) ! En contre-partie, ça a protégé les sculptures de la furie des révolutionnaires... Le tympan a été redécouvert et dégagé en 1837. Quant à la tête du Christ, elle a été retrouvée par l'historien Denis Grivot parmi les sculptures du dépôt du Musée Rolin et finalement remise en place en 1948.
InformationCette photo est présentée dans la galerie photos du site http://www.canon.photo.free.fr dans l'album Autun - Les vestiges : Autun, cité antique : des remparts gallo-romains, des portes romaines, le théâtre antique, la pierre de Couhard, le temple de Janus, la cathédrale, la croix de la libération, etc... Suivez le lien pour découvrir les autres photos de la galerie Autun - Les vestiges
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